L’influence de l’expansion du nom sur le choix d’un équivalent français des prépositions polonaises w et na introduisant un toponyme

Par Witold Ucherek
Publication en ligne le 25 janvier 2017

Résumé

W języku francuskim, inaczej niż w polskim, wybór właściwego przyimka zależy niekiedy od obecności bądź nieobecności rozwinięcia rzeczownika poprzyimkowego. Istnienie tego kontrastu może spowodować wystąpienie błędów interferencyjnych u polonofonów uczących się francuskiego, toteż byłoby wskazane sygnalizowanie go w rozmaitych materiałach dydaktycznych. Celem artykułu jest przebadanie niektórych materiałów pomocnych w dydaktyce języka francuskiego jako obcego (podręczniki, zeszyty i zbiory ćwiczeń, repetytoria i gramatyki, opracowania specjalistyczne, słowniki ogólne polsko-francuskie) pod kątem tego, w jakim stopniu pozwalają one polonofonom nauczyć się wybierać właściwy odpowiednik przyimka wprowadzającego toponim z rozwinięciem. Przegląd istniejących materiałów prowadzi do wniosku, iż są one w tym względzie niewystarczające, a istniejące w nich luki wymagają uzupełnienia.

En français, le choix d’une préposition peut dépendre de la présence ou de l’absence d’une expansion du substantif postprépositionnel, ce qui n’est pas le cas en polonais. L’existence de ce contraste peut entraîner chez les apprenants polonophones des erreurs dues à une interférence, si bien qu’il serait souhaitable de le signaler dans des outils didactiques. Le but de l’article est d’examiner certains instruments d’apprentissage du FLE (méthodes, livres d’exercices de grammaire, grammaires, ouvrages spécialisés, dictionnaires généraux polonais-français) pour voir dans quelle mesure ils permettent à un polonophone d’apprendre à choisir l’équivalent français approprié d’une préposition introduisant un toponyme expansé. Après avoir passé en revue cette documentation didactique, nous constatons son insuffisance sur ce point et invitons à combler ces lacunes.

Mots-Clés

Texte intégral

Introduction

1Dans la langue française, il existe des contextes dans lesquels le choix d’une préposition dépend de la présence ou de l’absence d’une expansion du substantif postprépositionnel, le terme d’expansion étant employé dans le sens donné à ce mot par André Martinet : « On appelle expansion tout élément ajouté à un énoncé qui ne modifie pas les rapports mutuels et la fonction des éléments préexistants1 ».

2À titre d’exemple, devant un nom de pays sans expansion, on peut utiliser en français les prépositions en et à, en fonction du genre du nom et de la nature consonantique ou vocalique de son initiale (cf. en France, en Égypte, en Iran, au Sénégal, aux Pays-Bas). Les deux prépositions sont également possibles en présence d’une expansion ayant trait à la géographie (cf. au Japon du nord, en Russie méridionale), à la politique (cf. en Corée communiste, en Chine populaire) ou à la religion (cf. en Irlande catholique, en Algérie musulmane). Dans ces contextes, elles sont concurrencées par dans (cf. dans la Chine communiste, dans la Pologne catholique, dans la Russie de l’est). Par contre, lorsqu’un nom de pays est accompagné d’une expansion qui ne porte pas sur son aspect géographique, politique ou religieux, l’emploi de la préposition dans s’impose (cf. dans l’ancienne Égypte, dans la Pologne d’aujourd’hui, dans la France du XXe siècle). En particulier, comme le précise Knud Togeby, dans est obligatoire avec les mots tout et entier (cf. dans toute la France, dans l’Ukraine entière)2.

3Or en polonais, tout comme dans d’autres langues slaves, tel le russe, la présence d’une expansion du nom n’entraîne pas de changement de préposition, si bien que l’on dira w Polsce (‘en Pologne’), mais aussi w całej Polsce (‘dans toute la Pologne’) ou w mojej rodzinnej Polsce (‘dans ma Pologne natale’ ; cf. в России, во всей России, в моей родной России), en utilisant toujours la même préposition w, suivie d’un SN au locatif. Pareillement, la préposition na, régissant le locatif et  permettant, elle aussi, de localiser dans un pays, introduira aussi bien des syntagmes non expansés du genre na Węgrzech (‘en Hongrie’) que des syntagmes expansés comme na całych Węgrzech (‘dans toute la Hongrie’)3. L’existence de ce contraste entre les deux langues peut entraîner chez les apprenants polonophones, ou plus généralement slavophones, des erreurs dues à l’interférence. Ainsi, abstraction faite de la difficulté posée par l’article, sur le modèle de w Polsce → en Pologne ou na Ukrainie → en Ukraine, un polonophone produira spontanément d’autres constructions françaises avec en, du type *en toute (la) Pologne ← w całej Polsce, *en France du XXe siècle← w XX-wiecznej Francji, *à tout (le) Japon ou*au tout Japon ← w całej Japonii, *en Ukraine entièrena całej Ukrainie ou bien *en ma Pologne natale ← w mojej rodzinnej Polsce, et non dans toute la Pologne, dans la France du XXe siècle, dans tout le Japon, dans l’Ukraine entière, dans ma Pologne natale. Ajoutons que ces écarts se rencontrent à l’oral comme à l’écrit, et pas seulement dans des copies d’élèves : voilà que dans un mot de l’ambassadeur de Pologne à Rabat, il est question de Jan Potocki, « décédé en 1815 en sa Pologne natale »4 ; les exemples pourraient être multipliés.

4Certes, l’intérêt communicatif des constructions discutées ne semble pas très grand en début d’apprentissage, vu que d’une part, la compréhension des syntagmes comme dans toute la France ne pose aucun problème à un polonophone, et que, d’autre part, les fautes décrites plus haut ne gênent pas la compréhension de la part des francophones. Toutefois, à des niveaux plus élevés, par exemple dans la formation des futurs enseignants et traducteurs dans le contexte universitaire, l’intérêt pédagogique de ces structures est plus important.

5Par conséquent, les contrastes susmentionnés méritent d’être signalés dans les méthodes de FLE et dans les autres outils didactiques, du moins ceux adressés à un public du niveau intermédiaire ou avancé. Le but de cet article est d’examiner certains instruments d’apprentissage pour voir dans quelle mesure ils permettent à un polonophone d’apprendre à choisir l’équivalent approprié d’une préposition lorsque ce choix dépend de la présence ou de l’absence d’une expansion du substantif postprépositionnel. Faute de pouvoir étudier tous les cas où l’expansion impose la sélection d’un correspondant français de préposition polonaise, nous nous concentrerons sur des contextes où cette préposition se combine avec certains noms géographiques, à savoir ceux des régions du monde, pays et régions, provinces, états, archipels, îles, presqu’îles et villes.

1. Survols des ouvrages didactiques existants

6Les informations relatives au contraste étudié sont à chercher dans plusieurs types de sources. Pour les besoins de cette étude, nous les avons classées en cinq groupes : méthodes de FLE, livres d’exercices de grammaire, grammaires, ouvrages spécialisés et dictionnaires généraux bilingues, qui seront passés en revue dans cet ordre.

1.1. Méthodes de FLE

7Aujourd’hui, plusieurs méthodes de FLE en usage en Pologne sont de type universaliste, dans la mesure où elles s’adressent à des publics parlant différentes langues maternelles. Bien entendu, la Pologne ne fait pas exception à la règle, et pour cause : comme le remarque Jean-Pierre Robert, ce sont « les méthodes universalistes qui, pour des raisons de rentabilité commerciale, sont les plus répandues »5. Cependant, le même auteur constate à juste titre qu’elles ne sont pas compatibles avec la notion de traduction, c’est-à-dire avec une optique contrastive. Et bien sûr, il n’y a rien d’étonnant à ce que leurs auteurs francophones ignorent, entre autres, l’existence de certains écarts entre le polonais et le français en matière d’emploi des prépositions.

8En fait, dans une méthode de FLE élaborée par des locuteurs natifs, le problème de l’emploi d’une préposition de localisation devant un nom géographique est normalement réduit à la question Est-ce en ou à ?, que ce soit dans le livre de l’élève6, dans le cahier d’exercices7 ou dans le livre du professeur8. Cependant, si les explications permettant de construire des syntagmes comme en Belgique ou au Mexique sont largement suffisantes au commencement de l’apprentissage, il serait souhaitable de revenir sur ces constructions à un stade d’enseignement ultérieur afin d’introduire l’autre préposition pouvant apparaître dans le contexte discuté, à savoir dans, et d’expliquer ses règles d’emploi. Les occasions ne manquent pas. Par exemple, dans une leçon portant sur la météo (cf. Il pleuvra dans toute la France)9. Or, dans aucune des méthodes consultées10, nous n’avons trouvé de commentaire explicite à ce sujet. Qui plus est, les méthodes de FLE d’auteurs polonais, comme Déjà-vu11, reflètent fidèlement la pratique des auteurs français à cet égard, au détriment des apprenants12.

1.2. LIVRES D’EXERCICES DE GRAMMAIRE

9En quête d’un renseignement sur le rôle de l’expansion dans le choix d’une préposition, nous avons consulté cinq ouvrages français proposant des exercices de grammaire qui ne font pas partie d’une méthode, à commencer par ceux qui composent la bien connue Grammaire progressive du français (niveaux : débutant, faux débutant et intermédiaire, avancé, perfectionnement)13. Ainsi, dans sa première partie figure l’unité 22, intitulée « En France, à Paris, au Japon, à Tokyo », où sont introduites les constructions à/en + nom d’une ville/d’un pays ; aucun des syntagmes cités réalisant ce modèle ne contient d’expansion. Dans la deuxième partie, il y a deux unités, 10 et 21, portant sur la situation dans l’espace. La première s’ouvre par la section « Les villes, les pays, les continents ». On s’y limite à la combinatoire des prépositions à et en avec ces noms ; dans n’est pas mentionné bien que l’ouvrage vise un public de niveau intermédiaire. C’est dans l’unité 21 que l’opposition en vs dans est signalée, mais dans un contexte où ces prépositions introduisent un nom de région, d’état ou de chaîne de montagne dépourvu d’expansion. L’unité 16 de la troisième partie passe en revue certains emplois de cinq prépositions : à, de, en, par et pour, à l’exclusion entre autres de dans. Pour ce qui est du contexte étudié, le seul élément nouveau est une information sur l’emploi de à et de en devant des noms d’îles. Enfin, dans la dernière partie, les constructions réalisant le schéma préposition + nom géographique sont travaillées de façon plus détaillée14, mais, bien que théoriquement, on se situe ici au niveau perfectionnement, aucun des SPrép cités n’est introduit par dans, sans compter dans tout le Maghreb où l’emploi de dans n’est pas dû à la présence de l’expansion tout.

10Dans L’exercisier, tout un chapitre est voué aux prépositions15. Y figure un tableau résumant l’emploi de à, dans, de et en devant des noms géographiques tels que noms de continents, pays, îles, départements et zones géographiques, régions, provinces et états, villes. Une fois de plus, rien n’est dit sur l’obligation d’utiliser dans devant certains de ces noms, lorsque le syntagme nominal est expansé.

11Empressons-nous de dire que les auteurs polonais ne sont pas plus exhaustifs à ce sujet, au contraire. C’est ainsi que le chapitre renfermant treize exercices consacrés à la préposition dans l’ouvrage d’Urszula Dąmbska-Prokop et Halina Grzmil-Tylutki16, n’en propose aucun sur l’emploi des prépositions françaises devant des noms géographiques, et ce,  malgré la vocation du livre à s’adresser à tous ceux qui voudraient approfondir leur connaissance de la langue surtout dans les domaines dans lesquels il existe un contraste entre le polonais et le français.

12Pareillement, Antoni Platkow et Mieczysław Jaworowski ne donnent que neuf exercices portant sur les prépositions, sur un total de 40017. Dans la première partie de leur ouvrage, qui rassemble des exercices de morphologie et de syntaxe, il y a cinq exercices à trous, dans lesquels il faut compléter des phrases avec des prépositions. Des contextes contenant un nom géographique, tels en Normandie ou en Italie, y apparaissent au hasard des phrases à compléter. Dans la seconde partie, constituée d’exercices de thème, se trouvent cinq exercices portant sur les prépositions ; dans l’un d’eux, on demande de traduire en français la phrase Mieszkam w Warszawie, w Polsce (‘J’habite à Varsovie, en Pologne’).

13Dans les deux ouvrages, le rôle de l’expansion dans le choix d’un correspondant français de préposition polonaise est passé sous silence. Par ailleurs, après la lecture de ces exercices, on peut avoir l’impression que les auteurs ont du mal à en construire un qui permette d’apprendre à utiliser une préposition française dans un contexte précis. En effet, tous ces exercices sont utiles avant tout lorsqu’on veut tester ses connaissances, mais ils ne permettent pas vraiment de progresser en matière de prépositions, à la différence de ceux des ouvrages français.

1.3. Grammaires

14Les grammaires sont un autre type de sources susceptibles de fournir un renseignement sur l’emploi des prépositions françaises. Plus précisément, l’apprenant polonophone peut avoir recours à des grammaires du français et à des grammaires contrastives franco-polonaises, rédigées en polonais.

15Quant aux grammaires du français écrites par des auteurs polonais, nous en avons examiné quatre, conçues à des époques différentes : celles de Henryk Łebek, de Janina et Zygmunt Terech, de Ludomir Przestaszewski et de Magdalena Supryn-Klepcarz18. La première se borne à caractériser des emplois de seulement deux prépositions, à et de, sans signaler leur combinatoire possible avec un toponyme19. La deuxième contient un inventaire de certaines prépositions françaises20. Pour chacune d’elles, sont distinguées des acceptions, illustrées par des exemples traduits en polonais. Si on y relève des constructions comme Il est à Paris, au Brésil, en France, en Iran, en Provence, en Corse, dans la section consacrée à dans, on ne trouve pas d’information sur la possibilité d’employer cette préposition avec des noms géographiques. La même démarche est adoptée par Magdalena Supryn-Klepcarz, qui se limite à donner quelques exemples, tels Nous sommes à Lyon, Nous habitons en France, et à fournir la règle permettant de choisir entre à et en devant un nom de pays, sans mentionner l’emploi spatial analogue de dans21. Ludomir Przestaszewski traite les prépositions de manière beaucoup plus générale, se limitant à décrire leur fonction dans la phrase, à énumérer certaines prépositions simples et locutions prépositives, ainsi qu’à citer quelques domaines d’emploi22.

16Pour ce qui est des adaptations ou traductions polonaises de grammaires rédigées dans une langue étrangère, celle de Maurice Grevisse est à peine plus exhaustive que l’ouvrage de Ludomir Przestaszewski, et le Bescherelle Junior l’est encore moins23. Michelle Cahuzac et al. signalent au moins la possibilité d’employer à et en devant un toponyme, sans toutefois mentionner dans24. En revanche, dans l’ouvrage de Michael Deneux et Muriel von Dungern (2003 : 109), il y a une section synthétisant les informations sur l’emploi spatial de à, dans et en, mais au sujet de dans suivi d’un nom géographique, on apprend uniquement que cette préposition introduit la majorité des noms de départements français25.

17En outre, il existe trois grammaires contrastives franco-polonaises et à priori, on pourrait s’attendre à ce qu’elles dissipent au moins quelques doutes concernant la syntaxe prépositionnelle. Cependant, la première d’entre elles, celle de Bolesław Kielski26, est aujourd’hui dépassée, et la deuxième, de Stanisław Gniadek (1979), en plus d’être écrite en français, présente les prépositions de manière assez superficielle, ce qui s’explique partiellement par sa petite taille (155 pages)27. C’est la troisième et la plus récente qui, bien que son volume soit comparable à celui de l’ouvrage de Stanisław Gniadek, fournit le plus d’informations sur les prépositions en général, et en particulier sur celles permettant de localiser dans un pays, une ville ou une île. Néanmoins, dans n’est pas évoqué dans ce contexte28.

18Par ailleurs, toutes les grammaires citées ont ceci de commun que dans la présentation des prépositions, on y adopte une démarche orientée du français vers le polonais, ce qui favorise le décodage et non pas l’encodage. En particulier, si cette façon de présenter permet d’énumérer différents correspondants polonais d’une préposition française, elle se prête moins bien à signaler les problèmes posés par le choix de l’équivalent français de la préposition polonaise lorsqu’il en existe plusieurs. Nous sommes d’avis qu’au moins dans une grammaire contrastive, on pourrait innover en proposant aussi la démarche inverse, qui consisterait à partir du polonais vers le français, en favorisant de cette manière la compétence de s’exprimer dans la langue étrangère.

1.4. Ouvrages spécialisés

19Il existe très peu d’ouvrages spécialisés d’auteurs polonais qui ont pour objectif de lever les difficultés rencontrées lors de l’acquisition des prépositions françaises. Il convient de mentionner tout de même celui de Bertold Sigalin, dans lequel on décrit des acceptions spatiales de dans, sans toutefois citer d’exemples d’emploi avec des toponymes29. En outre, tous les exercices proposés par l’auteur portent sur l’usage des prépositions en position régie30. Vient ensuite le livre de Lucjan Grobelak L’emploi de la préposition en français moderne qui à la forme d’un dictionnaire répertoriant des mots français appartenant aux catégories morphologiques verbe, substantif et adjectif, pour lesquels sont données les prépositions qui les suivent (par ex. abonder en) ou précèdent (par ex. sur le banc) ; s’y confondent des emplois régis et libres des prépositions, et toute optique contrastive est absente31.

20En outre, nous disposons d’un dictionnaire français-polonais des prépositions dont les emplois sont illustrés par des phrases traduites en polonais32. Son auteur a le mérite de traiter séparément les équivalents d’une préposition dans ses emplois libres et de lister ensuite les verbes régissant une préposition donnée. Toutefois, en plus d’être orientée du français vers le polonais (cf. supra point 2.3.), la description de différents contextes d’emploi de certaines vedettes prépositionnelles est assez sommaire. En particulier, rien n’y est dit sur la possibilité d’employer dans avec des noms géographiques.

21Par contre, dans le dictionnaire français-polonais des prépositions d’Eugeniusz Ucherek, il ne manque pas d’exemples d’utilisation de dans suivi d’un nom géographique33. Dans le dictionnaire polonais-français des prépositions du même auteur, les conditions d’emploi des équivalents de w et na dans ce contexte  sont décrites de manière exhaustive ; parmi ces équivalents figure dans requis par la présence d’une expansion34. Cependant, ce dictionnaire, dont la dernière édition remonte à 1995 et dont les tirages n’ont pas été élevés, n’est plus accessible sur le marché.

22Il résulte de ce qui précède que pour l’apprenant polonophone, c’est probablement un dictionnaire général polonais-français qui constitue actuellement la principale source de savoir sur les équivalents interlinguaux des prépositions polonaises.

1.5. Dictionnaires généraux bilingues

23Afin de vérifier si nos dictionnaires bilingues enregistrent des emplois des prépositions na et w accompagnées de noms géographiques et, en cas de réponse positive, s’ils présentent des contextes avec un SN expansé, nous avons consulté les articles lexicographiques na et w dans une vingtaine de dictionnaires publiés durant les 25 dernières années. Les résultats de cette recherche sont présentés dans le tableau ci-dessous35 :

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Tableau 1 : w(e)36 + SN au locatif

24Au terme de l’analyse de ces articles, on constate tout d’abord que trois dictionnaires (BE, BU, SPR) n’informent pas du tout sur les équivalents de w devant un nom géographique. Les dictionnaires restants se limitent le plus souvent à donner un seul exemple d’emploi de w dans ce contexte, soit avec un nom de ville (AS, MB), soit avec un nom de pays féminin (KU, LAN, NM, POW, RO, SS, WRZ). Des exemples illustrant les deux classes de noms sont présents dans les GD, JST, KS, LAP et PWN ; le LCP fait exception en introduisant un nom de pays masculin et non féminin. Deux équivalents contextuels de w devant un nom de pays, c’est-à-dire en et à, ne sont cités que dans cinq dictionnaires (DE, DP, DU, LI, OX), parmi lesquels est curieusement absent le Grand dictionnaire polonais-français en cinq volumes (GD). Il convient de noter que seul le LI, un petit dictionnaire scolaire, offre un bref commentaire métalinguistique portant sur la concurrence entre à et en devant des noms géographiques. Seul le DP, le plus ancien des dictionnaires interrogés, dont la première édition remonte à 1969, offre un inventaire complet des correspondants de w devant les noms de pays, tous exemplifiés. En particulier, on y retrouve un exemple contentant une expansion, ce qui conduit à utiliser dans : w całej Francji – dans toute la France. Aussi, dans ce cas bien précis, il est difficile de parler d’un progrès lexicographique37.

25Les lacunes concernant la possibilité d’employer na dans le même type de contexte sont de loin plus importantes. Tout d’abord, treize dictionnaires sur les vingt-deux consultés la passent sous silence. Les ouvrages qui enregistrent ces emplois donnent pour exemples des syntagmes où na est suivi d’un nom de pays (DE, GD, LCP, PWN), d’un nom de région polonaise (DE, DP, GD, JST, KU) ou de région du monde (LCP), ainsi que d’un nom d’île (KS, OX). Aucun dictionnaire n’informe sur l’obligation d’employer dans lorsqu’il y a une expansion.

26Remarquons en passant qu’au stade de préparation des parties polonaises des exemples, celles-ci sont normalement réduites aux seuls syntagmes prépositionnels ; dans les meilleurs des cas, on donne une proposition simple sans expansion. Ainsi est éliminé ce qui peut constituer un facteur décisif dans le choix de l’équivalent français de l’entrée exemplifiée.

3. Conclusion

27La maîtrise des prépositions constitue l’une des plus grandes difficultés lors de l’acquisition d’une langue étrangère. En effet, il existe de nombreux contrastes dans leur emploi en polonais et en français, notamment parce que l’expansion du nom détermine le choix d’une préposition en français, une contrainte syntaxique qui n’existe pas en polonais.

28Or, notre survol de différents outils didactiques en quête d’une information relative à l’emploi des prépositions devant certains noms géographiques a démontré que l’apprenant polonophone risque de ne pas trouver d’instruments lui permettant de maîtriser à peu près cette question, à moins qu’il ne consulte un dictionnaire bilingue spécialisé. En effet, indépendamment de leur niveau de difficulté, les méthodes de FLE et les livres d’exercices de grammaire élaborés par des francophones ne renseignent pas expressis verbis sur l’emploi de la préposition dans causé par la présence d’une expansion du SN postprépositionnel. En généralisant, on peut avoir l’impression que leurs auteurs ont parfois du mal à concevoir des exercices destinés à améliorer la compétence de l’apprenant en matière de prépositions et aussi à déterminer le niveau de difficulté. C’est ainsi que dans la Grammaire progressive du français. Niveau avancé, le premier exercice portant sur l’emploi de la préposition à consiste à compléter un texte uniquement avec cette préposition, tout en faisant attention à la contraction avec l’article défini, ce qui est normalement travaillé au niveau débutant38.

29Les exercices de grammaire conçus par des auteurs polonais ne semblent guère meilleurs à cet égard, bien qu’ils soient mieux placés pour identifier les problèmes auxquels d’autres polonophones risquent d’être confrontés. Il en est de même des grammaires du français en langue polonaise ainsi que des grammaires contrastives franco-polonaises, qui, dans l’ensemble, présentent la problématique des prépositions de manière assez superficielle. Certes, dans ces ouvrages, il faut rester à un certain niveau de généralité, mais au lieu de renseigner sur des faits isolés, relevant de la rection, du type : la préposition sur peut être traduite par od parce que copier sur qqn se dit en polonais odpisywać od kogoś, on pourrait au moins citer des équivalences productives et essayer de donner le maximum de règles de correspondance possible, dont celle concernant les conditions d’emploi de dans devant des toponymes.

30Ensuite, pour ce qui est des dictionnaires généraux polonais-français, les lacunes dans l’inventaire des équivalents français et dans leur exemplification, observées dans pratiquement tous les articles na et w examinés, sont d’autant plus difficiles à justifier que le volume de l’ouvrage augmente.

31Au final, nous constatons un manque d’outils didactiques, élaborés tant par les auteurs étrangers que par les polonais, qui tiennent compte du fait que le choix d’un équivalent français d’une préposition polonaise peut dépendre de la présence dans le SPrép d’un SN expansé. À cet égard, le contenu de tous ces outils didactiques pourrait être repensé.

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Migdalska, Grażyna et al. Déjà-vu 1. Podręcznik [Livre de l’élève], Warszawa, Wydawnictwo Szkolne PWN,  2006.

Migdalska, Grażyna et al. Déjà-vu 1. Zeszyt ćwiczeń [Cahier d’exercices], Warszawa, Wydawnictwo Szkolne PWN,  2006.

Migdalska, Grażyna et al. Déjà-vu 2. Zeszyt ćwiczeń [Cahier d’exercices], Warszawa, Wydawnictwo Szkolne PWN,  2007.

Autres ouvrages :

Bescherelle Junior. Gramatyka francuska dla młodzieży [Grammaire française pour la jeunesse], traduit du français et adapté par Grażyna Migdalska, Warszawa, Wydawnictwo Naukowe PWN, 2006.

Boularès, Michèle et Frérot, Jean-Louis. Grammaire progressive du français avec 400 exercices. Niveau avancé, Paris, CLE International, 2004.

Cahuzac, Michelle et al. Gramatyka francuska z ćwiczeniami. Poziom podstawowy i średnio zaawansowany [Grammaire française avec exercices. Niveaux débutant et intermédiaire], traduit de l’allemand et adapté par Anna Goldschneider et al., Warszawa, Langenscheidt Polska, 2003.

Dąmbska-Prokop, Urszula et Grzmil-Tylutki, Halina. Gramatyka francuska w ćwiczeniach [Grammaire française par les exercices], Częstochowa, Educator, 1995.

Deneux, Michael et Dungern, Muriel von. Gramatyka języka francuskiego z ćwiczeniami [Grammaire de la langue française avec exercices], traduit de l’allemand par Ewa Łukaszyk, Poznań, Wydawnictwo Lektorklett, 2003.

Descotes-Genon, Christiane, Morsel, Marie-Hélène et Richou,Claude. L’Exercisier. Manuel d’expression française, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, 2007.

Gniadek, Stanisław. Grammaire contrastive franco-polonaise, Warszawa, Państwowe Wydawnictwo Naukowe, 1979.

Grégoire, Maïa. Grammaire progressive du français avec 400 exercices. Niveau débutant, Paris, CLE International, 2004.

Grégoire, Maïa et Kostucki, Alina. Grammaire progressive du français avec 600 exercices. Niveau perfectionnement, Paris, CLE International, 2012.

Grégoire, Maïa et Thiévenaz, Odile. Grammaire progressive du français avec 500 exercices. Niveau intermédiaire, Paris, CLE International, 2002.

Grevisse, Maurice. Gramatyka języka francuskiego od A do... B2 [Grammaire de la langue française de A à... B2], adaptation polonaise d’Alicja Żuchelkowska, Poznań, Wydawnictwo Nowela, 2010.

Grobelak, Lucjan. L’emploi de la préposition en français moderne, Warszawa, Wydawnictwa Szkolne i Pedagogiczne, 1991.

Jarocka, Janina. Słownik francusko-polski z przyimkami w zdaniach [Dictionnaire français-polonais avec des prépositions dans les phrases], Warszawa, Wydawnictwo « KRAM », 2000.

Kielski, Bolesław. Struktura języków francuskiego i polskiego w świetle analizy porównawczej [Structure des langues française et polonaise à la lumière d’une analyse comparative], vol. I et II, Wrocław, Zakład Narodowy im. Ossolińskich, 1957-1960.

Kwapisz-Osadnik, Katarzyna. Podstawowe wiadomości z gramatyki polskiej i francuskiej [Informations de base sur la grammaire polonaise et française], Katowice, Wydawnictwo Uniwersytetu Śląskiego, 2007.

Łebek, Henryk. Zarys gramatyki francuskiej [Précis de grammaire française], Warszawa, Państwowe Wydawnictwo Naukowe, 1988 [1967].

Martinet, André. Éléments de linguistique générale, Paris, Armand Colin, 1967 [1960].

Platkow, Antoni et Jaworowski, Mieczysław. Gramatyka języka francuskiego w ćwiczeniach [Grammaire de la langue française par les exercices], Warszawa, Wydawnictwa Szkolne i Pedagogiczne, 1992 [1990].

Przestaszewski, Ludomir. Gramatyka języka francuskiego [Grammaire de la langue française], Warszawa, Wiedza Powszechna, 2012 [2001].

Robert, Jean-Pierre. Dictionnaire pratique de didactique du FLE, Paris, Ophrys, 2008.

Sigalin, Bertold. Stosowanie przyimka w języku francuskim [Emploi de la préposition dans la langue française], Warszawa, Wiedza Powszechna, 1979.

Supryn-Klepcarz, Magdalena. Repetytorium gramatyczne z języka francuskiego [Manuel de révision de la grammaire française], Warszawa, Wydawnictwo Szkolne PWN, 2010.

Terech, Janina et Terech, Zygmunt. Gramatyka języka francuskiego [Grammaire de la langue française], Warszawa, Wiedza Powszechna, 1994 [1967].

Togeby, Knud. Grammaire française, vol. I : Le Nom, Copenhague, Akademisk Forlag, 1982.

Ucherek, Eugeniusz. Francusko-polski słownik przyimków [Dictionnaire des prépositions français-polonais], Warszawa-Wrocław, Wydawnictwo Naukowe PWN, 1997.

Ucherek, Eugeniusz. Polsko-francuski słownik przyimków [Dictionnaire des prépositions polonais-français], Warszawa, Wydawnictwo Naukowe PWN, 1991.

Ucherek, Witold. « Y a-t-il un progrès dans l’élaboration des articles prépositionnels dans les dictionnaires polonais-français ? », in Biardzka, Elżbieta (éd.), Études françaises dans la Société du XXIe siècle : défis et perspectives, Łask, Leksem, 2011, p. 199-212.

Notes

1  André Martinet, Éléments de linguistique générale, Paris, Armand Colin, 1967, p. 128. Par exemple, dans la phrase Le chien de ma voisine aboie, le SPrép de ma voisine, dont la présence est facultative, est une expansion du SN le chien.

2  Knud Togeby, Grammaire française, vol. I : Le Nom, Copenhague, Akademisk Forlag, 1982, p. 128.

3  Devant un toponyme, les distributions des prépositions w et na sont en rapport d’intersection.

4  Ambassade de Pologne à Rabat, Bulletin d’informations no 4, 2014, p. 1.

5  Jean-Pierre Robert, Dictionnaire pratique de didactique du FLE, Paris, Ophrys, 2008, p. 201.

6  Voir par ex. Hélène Augé et al., Tout va bien ! Livre de l’élève 1, Paris, CLE International, 2005, p. 77, 151, 159 ;  Catherine Hugot et al., Alter Ego+ A1, Paris, Hachette, 2012, p. 35, 41, 209 ; Guy Capelle et Robert Menand, Le Nouveau Taxi 1, Paris, Hachette, 2009, p. 16-17.

7  Voir par ex. Hélène Augé et al., Tout va bien ! Cahier d’exercices 1, Paris, CLE International, 2005, p. 44 ; Annie Berthet et al., Alter Ego+ A1. Cahier d’activités, Paris, Hachette, 2012, p. 16 ; Guy Capelle et Robert Menand, Le Nouveau Taxi 1. Cahier d’exercices, Paris, Hachette, 2009, p. 7.

8  Voir par ex. Hélène Augé et al., Tout va bien ! Livre du professeur 1, Paris, CLE International, 2005, p. 71.

9  Dans ce contexte météorologique, la préposition dans entre en opposition avec sur (cf. Il pleuvra sur toute la Pologne ; cf. aussi Hélène Augé et al., Tout va bien ! Livre de l’élève 1, Paris, CLE International, 2005, p. 96, où, dans une leçon portant sur la météo, on trouve le syntagme sur toute la France).

10  Nous avons consulté des méthodes présentes sur le marché polonais, qui ont été ou sont actuellement utilisées dans la didactique de FLE à l’Institut de Philologie Romane de l’Université de Wrocław.

11  Voir Grażyna Migdalska et al., Déjà-vu 1. Podręcznik [Livre de l’élève], Warszawa, Wydawnictwo Szkolne PWN,  2006, p. 21, 56 ; Grażyna Migdalska et al., Déjà-vu 1. Zeszyt ćwiczeń [Cahier d’exercices], Warszawa, Wydawnictwo Szkolne PWN,  2006, p. 14 ; Cécile Billard-Woźniak et al., Déjà-vu 2. Podręcznik [Livre de l’élève], Warszawa, Wydawnictwo Szkolne PWN, 2007, p. 86 ; voir aussi Guy Capelle et Robert Menand, Le Nouveau Taxi 1. Zeszyt ćwiczeń [Cahier d’exercices], adaptation polonaise de Jolanta Zając, Paris, Hachette, 2010, p. 9-11.

12  Abstraction faite du problème qui nous préoccupe, il serait intéressant d’examiner les méthodes d’auteurs polonais, de même que celles adaptées par des Polonais, sous l’angle de la didactisation des principaux contrastes linguistiques entre le français et le polonais.

13  Maïa Grégoire, Grammaire progressive du français avec 400 exercices. Niveau débutant, Paris, CLE International, 2004 ; Maïa Grégoire et Odile Thiévenaz, Grammaire progressive du français avec 500 exercices. Niveau intermédiaire, Paris, CLE International, 2002 ; Michèle Boularès et Jean-Louis Frérot, Grammaire progressive du français avec 400 exercices. Niveau avancé, Paris, CLE International, 2004 ; Maïa Grégoire et Alina Kostucki, Grammaire progressive du français avec 600 exercices. Niveau perfectionnement, Paris, CLE International, 2012.

14  Maïa Grégoire et Alina Kostucki, op. cit., p. 24-27.

15  Christiane Descotes-Genon, Marie-Hélène Morsel et Claude Richou, L’Exercisier. Manuel d’expression française, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, 2007, p. 79-98.

16  Urszula Dąmbska-Prokop et Halina Grzmil-Tylutki, Gramatyka francuska w ćwiczeniach [Grammaire française par les exercices], Częstochowa, Educator, 1995, p. 94-101 ; le livre contient au total plus de 250 exercices.

17  Antoni Platkow et Mieczysław Jaworowski, Gramatyka języka francuskiego w ćwiczeniach [Grammaire de la langue française par les exercices], Warszawa, Wydawnictwa Szkolne i Pedagogiczne, 1992.

18  Henryk Łebek, Zarys gramatyki francuskiej [Précis de grammaire française], Warszawa, Państwowe Wydawnictwo Naukowe, 1988 ; Janina Terech et Zygmunt Terech, Gramatyka języka francuskiego [Grammaire de la langue française], Warszawa, Wiedza Powszechna, 1994 ; Ludomir Przestaszewski, Gramatyka języka francuskiego [Grammaire de la langue française], Warszawa, Wiedza Powszechna, 2012 ; Magdalena Supryn-Klepcarz, Repetytorium gramatyczne z języka francuskiego [Manuel de révision de la grammaire française], Warszawa, Wydawnictwo Szkolne PWN, 2010.

19  Voir Henryk Łebek, op. cit., p. 361-367.

20  Voir Janina Terech et Zygmunt Terech, op. cit., p. 219-229.

21  Voir Magdalena Supryn-Klepcarz, op. cit., p. 127-136.

22  Voir Ludomir Przestaszewski, op. cit., p. 211-212.

23  Voir Maurice Grevisse, Gramatyka języka francuskiego od A do... B2 [Grammaire de la langue française de A à... B2], adaptation polonaise d’Alicja Żuchelkowska, Poznań, Wydawnictwo Nowela, 2010, p. 242-246 ; Bescherelle Junior. Gramatyka francuska dla młodzieży [Grammaire française pour la jeunesse], traduit du français et adapté par Grażyna Migdalska, Warszawa, Wydawnictwo Naukowe PWN, 2006, p. 108-109.

24  Voir Michelle Cahuzac et al., Gramatyka francuska z ćwiczeniami. Poziom podstawowy i średnio zaawansowany [Grammaire française avec exercices. Niveaux débutant et intermédiaire], traduit de l’allemand et adapté par Anna Goldschneider et al., Warszawa, Langenscheidt Polska, 2003, p. 75-76.

25  Voir Michael Deneux et Muriel von Dungern, Gramatyka języka francuskiego z ćwiczeniami [Grammaire de la langue française avec exercices], traduit de l’allemand par Ewa Łukaszyk, Poznań, Wydawnictwo Lektorklett, 2003, p. 109.

26  Bolesław Kielski, Struktura języków francuskiego i polskiego w świetle analizy porównawczej [Structure des langues française et polonaise à la lumière d’une analyse comparative], vol. I et II, Wrocław, Zakład Narodowy im. Ossolińskich, 1957-1960.

27  Stanisław Gniadek, Grammaire contrastive franco-polonaise, Warszawa, Państwowe Wydawnictwo Naukowe, 1979.

28  Katarzyna Kwapisz-Osadnik, Podstawowe wiadomości z gramatyki polskiej i francuskiej [Informations de base sur la grammaire polonaise et française], Katowice, Wydawnictwo Uniwersytetu Śląskiego, 2007.

29  Voir Bertold Sigalin, Stosowanie przyimka w języku francuskim [Emploi de la préposition dans la langue française], Warszawa, Wiedza Powszechna, 1979, p. 57-58.

30 Ibidem, p. 233-257.

31  Lucjan Grobelak, L’emploi de la préposition en français moderne, Warszawa, Wydawnictwa Szkolne i Pedagogiczne, 1991.

32  Janina Jarocka, Słownik francusko-polski z przyimkami w zdaniach [Dictionnaire français-polonais avec des prépositions dans les phrases], Warszawa, Wydawnictwo « KRAM », 2000.

33  Eugeniusz Ucherek, Francusko-polski słownik przyimków [Dictionnaire des prépositions français-polonais], Warszawa-Wrocław, Wydawnictwo Naukowe PWN, 1997.

34  Eugeniusz Ucherek, Polsko-francuski słownik przyimków [Dictionnaire des prépositions polonais-français], Warszawa, Wydawnictwo Naukowe PWN, 1991.

35  Les abréviations correspondant aux dictionnaires sont développées dans la bibliographie.

36  La préposition w possède un allomorphe vocalique we, employé pour des raisons articulatoires.

37  À ce propos, voir Witold Ucherek, Y a-t-il un progrès dans l’élaboration des articles prépositionnels dans les dictionnaires polonais-français ?, in Biardzka, Elżbieta (éd.), Études françaises dans la Société du XXIe siècle : défis et perspectives, Łask, Leksem, 2011, p. 199-212.

38 Michèle Boularès et Jean-Louis Frérot, op. cit., p. 109.

Pour citer ce document

Par Witold Ucherek, «L’influence de l’expansion du nom sur le choix d’un équivalent français des prépositions polonaises w et na introduisant un toponyme», Revue du Centre Européen d'Etudes Slaves [En ligne], La revue, Numéro 6, mis à jour le : 25/01/2017, URL : https://etudesslaves.edel.univ-poitiers.fr:443/etudesslaves/index.php?id=1129.

Quelques mots à propos de :  Witold Ucherek

Witold Ucherek est maître de conférences à l’Institut de Philologie Romane de l’Université de Wrocław (Pologne). Il travaille au Département de Linguistique française et se spécialise dans les recherches contrastives français-polonais portant avant tout sur les prépositions et la lexicographie bilingue. Il est auteur du livre « Polskie ekwiwalenty tłumaczeniowe francuskich przyimków temporalnych z rzeczownikowym wykładnikiem aspektu » [« Les équivalents polonais en traduction des prépositions te ...